- dossier15 aliments riches en mélatonine pour mieux dormir
- dossierPeut-on vraiment se reposer en restant allongé sans dormir ?
- dossierOrthosomnie : êtes-vous obsédé par la qualité de votre sommeil ?
- dossierBenzène et cancer : que risquez-vous en buvant des boissons gazeuses ou du soda ?
- dossierCause du cancer du côlon : génétique ou mode de vie ?
Apnées du sommeil : le cancer est à l’affût

news
Les troubles respiratoires sévères du sommeil exposent à un risque notablement accru de décès par cancer.
Sur les 1.500 adultes américains, suivis durant une vingtaine d’années dans le cadre de cette étude, un quart présentaient, à l’entame, des troubles respiratoires du sommeil d’une ampleur variable (légers pour 15%, modérés pour 6% et sévères pour 4%). Les chercheurs (université du Wisconsin) les ont « classés » sur base d’une échelle standard (index apnée-hypopnée). Un éventail de facteurs de risque ont été « neutralisés » (IMC, alcool, tabac, activité physique, diabète…), afin d’isoler l’impact des troubles respiratoires du sommeil. Le constat est clair : le risque de cancer augmente parallèlement – et notablement - à leur degré de sévérité.
L’explication ? Des apports en oxygène insuffisants, qui favoriseraient la croissance tumorale. En tout état de cause, la conclusion va de soi : ces troubles doivent être pris en charge aussi tôt et aussi énergiquement que possible.
Ces travaux ont été publiés dans la revue « American Journal of Respiratory and Critical Care Medicine ».