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AVC : une infection, c’est un réel facteur de risque
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Le fait de souffrir d’une infection, quel qu’en soit le type, augmente la probabilité d'être victime d'un accident vasculaire cérébral (AVC). Les infections urinaires sont les plus à risque.
Cette association entre l’AVC et les infections a déjà été évoquée. Une équipe américaine (Mount Sinai Hospital) l’a explorée plus en détail. Elle a examiné les dossiers de patients admis dans les hôpitaux new-yorkais (sur une période de près de dix ans) à la suite d’un AVC, en portant une attention particulière aux infections dont ils ont pu souffrir dans les jours et les semaines qui ont précédé l’accident. Que constate-t-on ?
• Tous les types d’infection (peau, voies urinaires, septicémie, abdomen, système respiratoire…) sont associées à un risque accru d’AVC ischémique (obstruction d’une artère). L’infection urinaire présente le risque le plus élevé (x 5 dans une fenêtre de sept jours).
• L’infection urinaire augmente le plus fortement (x 2 sur une période de quatorze jours) le risque d’AVC hémorragique (rupture d’un vaisseau sanguin cérébral).
• L’infection respiratoire est la seule associée à un risque accru (x 4) d’hémorragie sous-arachnoïdienne (saignement dans les méninges, les membranes qui recouvrent le cerveau, en raison le plus souvent d’une rupture d’anévrisme).
Les chercheurs résument : « Tous les types d’infection augmentent le risque d’AVC, quelle qu’en soit la nature, l’association la plus forte étant observée avec l’infection urinaire ». Chez les patients à risque d’AVC (hypertension, tabac, alcool, fibrillation auriculaire, diabète…), il est donc extrêmement important de surveiller de près l’évolution d’une infection, et d’agir de manière énergique sur le plan préventif (vaccination) et thérapeutique (médicaments). Les auteurs ajoutent que ces données doivent inciter à réaliser des travaux spécifiques sur le lien (relation de cause à effet) entre les infections et les AVC.
Voir aussi l'article : Vidéo - AVC : les symptômes d'alerte