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Pelade : définition, causes, traitement
news La pelade (alopécie areata) se caractérise par une perte soudaine de cheveux qui débute par une ou plusieurs plaques chauves circulaires. Elle est plus fréquente dans certaines familles et elle apparaît souvent pendant l'enfance. Quelles en sont les causes ?
Chez l'enfant, la pelade est le type le plus fréquent d’alopécie non cicatricielle (la forme cicatricielle correspond à une chute de cheveux irréversible due à une inflammation du cuir chevelu ou à la suite d'un accident). A un moment ou à un autre et à des degrés divers, cette affection touche environ 2% de la population. Elle survient souvent pour la première fois avant l’âge de 20 ans, en particulier durant l'enfance. Elle peut se présenter sous forme d’une plaque unique de quelques centimètres, ou de lésions étendues et multiples, voire d'une alopécie de l’ensemble du cuir chevelu (pelade totale).
Les causes
L’alopécie (alopecia) areata est une maladie auto-immune (le système immunitaire attaque les follicules pileux) qui touche les personnes génétiquement prédisposées. Certains facteurs environnementaux, qui sont pas très bien définis, peuvent favoriser cette perte de cheveux. On pense notamment au stress.
Le diagnostic
Le diagnostic est clinique (observation des symptômes). Il n’est généralement pas nécessaire de faire des examens médicaux complémentaires. La trichoscopie peut aider à déterminer s’il s’agit d’une forme aiguë, chronique, évolutive ou stable. Des photos du cuir chevelu et des cheveux sont analysées par un logiciel d’intelligence artificielle, qui mesure des paramètres comme la densité, le diamètre ou le nombre d’unités folliculaires.
Certaines maladies associées sont observées, comme la dermatite atopique, la thyroïdite auto-immune et le vitiligo. Le syndrome de Down (trisomie 21) est une situation concomitante relativement fréquente.
Le traitement
Il dépend de la sévérité de la maladie. Il repose sur les médicaments (cortisone en application locale, notamment) et la PUVA-thérapie (exposition de la zone aux rayons UV). Des immunosuppresseurs peuvent être administrés dans les cas les plus graves.
L'évolution
Elle est très aléatoire. Environ 30% à 50% des patients connaîtront une repousse en moins d’un an, alors que 15 % à 25 % progresseront vers une forme totale. La plupart des patients auront plusieurs épisodes de chute de cheveux au cours de leur vie. Chez l’enfant, il existerait une tendance à l’aggravation avec le temps, même si la présentation initiale est peu sévère. Les facteurs associés à un moins bon pronostic sont une atteinte étendue, des antécédents familiaux, une autre maladie auto-immune et un âge de début précoce.
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