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Cancers du poumon et du côlon : la protection de l’exercice physique
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Une bonne condition physique exerce un effet protecteur contre le cancer du poumon et le cancer colorectal (côlon), et si la maladie s’est développée, les bienfaits de l’activité physique réduisent le risque de mortalité.
Cette étude de très large ampleur a porté sur un groupe de quelque 50.000 personnes (entre 40 et 70 ans : âge moyen de 54 ans) suivies pendant une vingtaine d’années. A intervalles réguliers, des tests ont permis d’évaluer leur condition physique, calculée en équivalent métabolique (MET, qui renvoie à l’intensité de l’effort que l’on est capable de fournir). Les participants ont été classés en plusieurs groupes, répartis entre < 6 et > 12 MET. Les cas de cancer ont été recensés, et les chercheurs américains (université Johns Hopkins) ont tenu compte d’une série de paramètres : âge, sexe, indice de masse corporelle (IMC), tabagisme, diabète…
Le résultat montre que par rapport à la condition physique la plus faible (MET < 6), les personnes avec la meilleure forme physique (MET > 12) s’exposent à un risque réduit de 77% de développer un cancer du poumon et de 61% de souffrir d’un cancer du côlon. Et parmi les patients diagnostiqués avec l’un de ces types de cancer, une très bonne condition physique réduit de 44% le risque de décès associé au cancer du poumon et de 89% pour le cancer colorectal.
Les auteurs indiquent : « Dans ce qui est à notre connaissance la plus vaste étude réalisée à ce jour sur le sujet, une excellente condition physique est associée à un risque plus faible de souffrir d’un cancer du poumon ou du côlon, tant chez les hommes que chez les femmes, et à un risque réduit de décéder des suites de ces maladies ». La prévention du cancer du poumon (tabac…) et du côlon (alimentation…) repose sur d’autres éléments que l’exercice physique, mais il semblerait donc que celui-ci, de manière directe (effets métaboliques…) ou indirecte (hygiène de vie plus saine…), joue un rôle clé.