Permis de conduire et santé : êtes-vous apte à conduire ?

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Votre état de santé peut impacter votre aptitude à la conduite. Traitements médicamenteux, troubles de la vision, pertes de réflexes, handicaps, maladies… De nombreux facteurs peuvent engager votre sécurité sur la route. Quand faut-il s’inquiéter ? Qui consulter lorsque votre conduite est altérée ? Risquez-vous de perdre votre permis de conduire ?

Vous avez parcouru des milliers de kilomètres au volant sans un seul accrochage. Sauf que, cette fois, vous n’avez pas vu l’automobiliste arriver sur votre droite, votre pied n’a pas réagi comme vous le vouliez, cette bordure ne vous semblait pas si proche… Vous n’êtes peut-être plus à 100% de vos capacités à conduire.

Certaines pathologies, un handicap ou le vieillissement peuvent altérer votre aptitude à la conduite. C’est à votre médecin traitant que revient le devoir d’évaluer si votre sécurité - et celle des autres usagers de la route - est compromise. Si c’est le cas, pas de panique ! Un test d’aptitude peut aider à identifier vos faiblesses et chercher les meilleures solutions pour vous permettre de conserver votre permis de conduire moyennant d’éventuelles adaptations.

Êtes-vous médicalement apte à conduire ?

La loi exige que vous soyez constamment en mesure de contrôler votre véhicule et de pouvoir effectuer toutes les manœuvres. Or, certaines affections médicales sont susceptibles d’altérer vos capacités (risques de malaise, troubles cognitifs ou encore pertes de mobilité).

Si vous souffrez de certaines pathologies spécifiques telles que l’épilepsie, le diabète, la sclérose en plaques, des troubles cardio-vasculaires, une somnolence pathologique, une paralysie, une myopathie, une héminégligence… votre médecin doit évaluer votre cas et rendre un avis. Après un AVC, par exemple, il vous interdira de conduire durant les 6 mois qui suivent votre malaise.

Dans d’autres cas, peut-être moins évidents, la démarche doit venir de vous. Certains symptômes doivent vous pousser à remettre en question votre aptitude à la conduite et à consulter un médecin. Quels sont ces symptômes d’alerte ? 

  • Vous éprouvez des difficultés physiques à effectuer certains mouvements.
  • Vous ne parvenez pas à rester concentré (perte d’attention, distraction…) ou à anticiper.
  • Vous rencontrez des difficultés à voir les contrastes, votre vision baisse la nuit (vision crépusculaire), votre champ visuel est réduit, vous êtes sensible à l’éblouissement.
  • Vous observez une perte de force, de mobilité ou de sensibilité dans l’un de vos membres.
  • Vous observez un manque de coordination dans vos gestes ou une perte de vos réflexes habituels.
  • Vous ne vous sentez tout simplement plus à l’aise au volant.

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Quelle démarche entreprendre et qui consulter ?

Que faire si vous avez des doutes sur vos capacités de conducteur ou si vous voulez tester votre aptitude à la conduite ?

Si vous observez l’un des symptômes cités ci-dessus, consultez un médecin (médecin traitant, spécialiste, ophtalmologue). Celui-ci évaluera votre état de santé et vos capacités à prendre le volant en toute sécurité.

S'il vous considère apte, tout va bien. Vos démarches s’arrêtent là. S’il a un doute, il vous adressera à un centre agréé (le DAC en Wallonie) où vous devrez passer des bilans afin d’évaluer votre aptitude à la conduite.

En quoi consistent les tests d’aptitude à la conduite ?

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Le Département d’Aptitude à la Conduite (DAC) est composé d’une équipe constituée de médecins, de neuropsychologues, d’ergothérapeutes spécialisés. Celle-ci vous évaluera sur base d’un questionnaire médical auquel vous et votre médecin auront répondu. Vous passerez des tests adaptés selon votre situation médicale : 
  • tests visuels, 
  • mesure de votre force, de votre mobilité, de votre coordination et de vos réflexes,
  • bilan neuropsychologique pour évaluer vos temps de réaction et vos fonctions attentionnelles, visuo-perceptives et visuo-spatiales,
  • un test pratique sur la route sera d’office réalisé pour évaluer votre aptitude en situation réelle. Il ne s’agit pas ici de repasser votre permis de conduire mais bien d’identifier vos potentielles difficultés et, si possible, d’y apporter une solution.

Aptitude, adaptations ou inaptitude ?

À l’issue des tests, les médecins du DAC rendront un avis favorable ou non quant à votre aptitude à conduire. Leur mission est de vous aider à conserver un maximum d’autonomie tout en assurant votre sécurité. Dans la majorité des cas, le DAC rend un avis positif, moyennant si nécessaire quelques conditions : 

  • conduite interdite la nuit ou sur l’autoroute
  • conduite restreinte à des trajets limités autour de votre domicile
  • adaptations du poste de conduite du véhicule: accélérateur et frein manuels, boule au volant, modification de la position des pédales… Ces adaptations nécessitent généralement un apprentissage de quelques heures en auto-école. 

Dans seulement 5% des cas, la situation médicale du candidat ne permet pas d’assurer sa sécurité sur les routes et le DAC le déclare inapte à la conduite. Dans 40% des cas, le DAC prend une décision d’aptitude sans adaptation, ni restriction.

Une fois que le médecin a rendu son avis, vous devez vous rendre à l’administration communale pour obtenir, faire adapter ou récupérer votre permis de conduire.

Pour en savoir plus sur les missions du Département d’Aptitude à la Conduite (DAC) et sur les tests d’aptitude que l’organisme propose, rendez-vous sur le site internet de l’Agence wallonne pour la Sécurité routière.

Source: Communiqué DAC

Dernière mise à jour: octobre 2023

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