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L’excès de cholestérol fait perdre la mémoire
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Un taux de cholestérol ou une tension artérielle trop élevés seraient liés à un déclin précoce des facultés cognitives, comme la mémoire, le raisonnement, la concentration ou la prise de décision.
Des chercheurs de l’Institut national français de la santé et de la recherche médicale (Inserm) ont suivi durant dix ans quelque 5.000 personnes, âgées en moyenne de 55 ans au début de l’étude.
Après avoir évalué le risque cardiovasculaire de chaque participant, ils les ont soumis à un test visant à mesurer l’état de leurs facultés cognitives. Cette évaluation a été réalisée à trois reprises durant les dix années du suivi.
Les résultats indiquent que les sujets dont le risque cardiovasculaire était le plus élevé obtenaient dans l’ensemble de moins bons résultats aux tests mesurant les capacités cognitives, par rapport à ceux ne présentant que de faibles risques cardiovasculaires. Les auteurs rapportent qu’une hausse de 10% du risque cardiovasculaire se traduit ainsi par une baisse de 3% à 7% des facultés de mémorisation sur une période de dix ans. L’effet des facteurs de risque cardiovasculaire – excès de cholestérol, hypertension… - est similaire sur quasiment tous les indicateurs de déclin précoce des capacités cognitives, qu’il s’agisse de la mémoire, du raisonnement, du langage, de l’attention ou encore de la prise de décision.
L’un des auteurs de ces recherches indique que « la plupart des facteurs de risque cardiovasculaire affectent l’intégrité et le bon fonctionnement des vaisseaux sanguins chargés d’irriguer le cerveau. Par conséquent, ce défaut d’irrigation de certaines parties de la masse cérébrale peut entraîner des lésions conduisant à un déficit cognitif, voire à une démence ».
Agir sur les facteurs de risque cardiovasculaire, par une adaptation de son mode de vie et/ou une médication adaptée, aurait donc pour effet de protéger les facultés cognitives, et d’en retarder le déclin.