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Couple : il ne faut pas trop idéaliser la relation
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Faits l’un pour l’autre, oui, mais de quelle manière, dans quel type de relation ? Fusion ou complémentarité ? Et surtout avec quels effets ?
C’est à ces aspects fondamentaux de la vie de couple que s’est intéressée cette équipe américano-canadienne (universités de Toronto et de Californie du sud). Question de départ : la manière de « penser » la relation amoureuse conditionne-t-elle l’effet des conflits, leur influence sur la qualité et le devenir du couple ?
Les chercheurs ont réuni des partenaires engagés dans une relation de longue date. Ils ont rempli des questionnaires destinés à évaluer le type de relation conjugale (avec des termes comme unité, périple, complémentarité, fusionnel, idéal, épreuves, voyage…, et ainsi de suite), participé à une série de tests (comme l’illustration de la relation par des formes géométriques ou en naviguant dans un labyrinthe), tout en évoquant des souvenirs plus ou moins (dés)agréables de la vie en commun.
Que disent les principaux résultats ?
D’abord, que la mémoire des conflits (les étapes difficiles du couple) est associée à une bien moindre qualité relationnelle lorsque le couple est perçu comme « fusionnel ». Quand il est considéré comme une construction d’expériences partagées, les moments négatifs apparaissent nettement moins nuisibles. En ce qui concerne la mémoire des expériences positives (souvenir d’une fête, d’un voyage agréable…), tous les couples en tirent satisfaction, peu importe la manière dont ils qualifient leur union.
Comme l’expliquent les chercheurs, « pour le meilleur et pour le pire n’est pas qu’une formule ». En fait, « percevoir le couple comme une unité parfaite entre âmes sœurs risque de déboucher sur des relations moins heureuses, moins épanouies, par rapport à ces partenaires qui considèrent que le couple part pour un long voyage semé d’embûches ».