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Prépuce : ne pas se précipiter
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Chez les jeunes garçons, il est fréquent que le prépuce ne soit pas rétractable, empêchant ainsi le décalottage du gland.
Deux causes sont généralement retrouvées, rappelle la revue Prescrire : des adhérences (fines membranes entre le prépuce et le gland) ou un phimosis (orifice – anneau – préputial trop étroit pour laisser passer le gland). Une synthèse des études disponibles montre que les adhérences (souvent confondues avec un phimosis) sont quasi constantes chez le nourrisson(95%). Elles disparaissent le plus souvent avec le temps, sans traitement.
Une approche prudente
« En l’absence de gêne, les parents et soignants n’ont pas à vérifier le décalottage », poursuit Prescrire. « Des manœuvres intempestives peuvent conduire à une inflammation aiguë ou chronique du prépuce ». Concernant le phimosis, « son incidence est considérablement surestimée. Les phimosis sont le plus souvent congénitaux et asymptomatiques, et la plupart d’entre eux disparaissent spontanément. Parfois, ils deviennent gênants. Ils peuvent s’accompagner d’infections du gland ou du prépuce ou d’infections urinaires récidivantes ».
La prise en charge est d’abord médicale. En plus des soins d’hygiène courante du prépuce, les tractions douces (une minute quatre fois par jour, par exemple) et les dermocorticoïdes (avec circonspection) peuvent aider au décalottage. En ce qui concerne les traitements chirurgicaux, ils doivent être réservés aux cas (rares) où cette prise en charge médicale s’est soldée par un échec.