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Décès d’un être aimé : le risque cardiaque multiplié par… 20 !
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La perte d’un proche accroît considérablement le risque de souffrir d’un infarctus dans les jours et les semaines qui suivent.
L’étude a porté sur quelque deux mille patients, qui ont survécu à une crise cardiaque survenue dans les cinq ans qui précédaient. L’intention des chercheurs de l’école de santé publique de l’université de Harvard (Boston) consistait à déterminer les événements potentiellement déclencheurs de l’infarctus.
Au terme de ces entretiens, il s’est avéré que le décès d’un être cher multipliait le risque par… vingt pendant les vingt-quatre heures après la disparition du proche ; et par huit durant la semaine qui suit. Il diminue ensuite très progressivement, tout en restant élevé durant au moins un mois.
Ainsi que l’explique le Pr Murray Mittleman, coordinateur de cette étude, « on pourrait dire que le chagrin lié à ce pénible événement brise le cœur. De fait, il provoque des réactions physiologiques néfastes pour le muscle cardiaque ». La douleur, la colère, l’anxiété, la dépression…, sont susceptibles d’influer sur le rythme cardiaque et la tension artérielle, avec des conséquences (très) graves.
Dans un article publié par la revue « Circulation », le spécialiste insiste sur le fait que les médecins, les patients et les familles doivent être clairement conscients de ce risque, et appelle à l’organisation d’un suivi médico-psychologique adapté et attentif.