Agiter le cerveau pour mieux calculer
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Suites d’un AVC, mémoire défaillante, faibles capacités de calcul… : les recherches sur les bénéfices de la stimulation cérébrale sont nombreuses.
Le principe de la stimulation transcrânienne consiste à appliquer, à l’aide d’électrodes, de faibles courants électriques durant une courte période, afin de modifier l’activité de la région cérébrale visée. A l’occasion d’un récent congrès de spécialistes en neurosciences, une série d’axes de recherches ont été présentés. Retenons-en trois, rapportés par Santé Log.
• L’accident vasculaire cérébral. Une frange significative des patients victimes d’un AVC souffre de (lourdes) difficultés d’élocution. Une équipe de l’University College London a démontré que la stimulation cérébrale accélérait les progrès enregistrés par la réadaptation orthophonique. Les chercheurs précisent que les résultats sont probants, mais que la technique ne convient pas à tous les patients. Ils ajoutent aussi qu’elle peut bénéficier aux personnes âgées présentant des difficultés d’expression orale.
• La mémoire. L’université de Sao Paulo (Brésil) conduit des travaux sur les effets positifs potentiels de la stimulation intracrânienne sur la mémoire de patients souffrant de la maladie d’Alzheimer.
• La numératie. C’est-à-dire la capacité à comprendre et à utiliser des données mathématiques. Un chercheur de l’université d’Oxford (Grande-Bretagne) considère que la stimulation cérébrale peut contribuer à améliorer, sur le long terme, les compétences de calcul des personnes qui rencontrent de grosses difficultés sur ce plan.
Des perspectives prometteuses, à l’évidence.