news Les mesures de la répartition de la masse grasse (adiposité) peuvent être utilisées pour déterminer le risque de décès prématuré.
Alors que pendant longtemps, l’indice masse corporelle (IMC), basé sur le rapport entre le poids et la taille, a été considéré comme un marqueur quasiment exclusif du risque de santé associé à un excès de graisse (surpoids et obésité), un autre paramètre s’est imposé progressivement : le tour de taille, qui traduit l’excès de graisse viscérale (abdominale).
Une équipe iranienne (université de Téhéran) a souhaité analyser le sujet plus en détail. Elle a passé en revue les résultats de quelque 70 études solides, regroupant au total 2,5 millions de participants. Toute une série de mesures ont été prises en compte, et croisées avec le risque de mortalité prématurée : tour de taille, tour de hanche, rapport tour de taille / tour de hanche, rapport tour de taille / tour de cuisse, rapport tour de taille et tour de hanche / taille (« hauteur »)…
Le Dr Philippe Chanson (site médical Egora) commente en substance : « Les indices d’adiposité centrale sont associés de manière significative à un risque plus élevé de mortalité prématurée, indépendamment de l’adiposité globale. A contrario, un tour de hanche supérieur et un tour de cuisse supérieur sont associés à une réduction du risque ». En d’autres termes, il paraît de plus en plus clair que l’IMC seul ne suffit pas à évaluer les risques de santé (maladie cardiovasculaire, diabète…) liés à un excès de graisse. Les mesures de l’adiposité abdominale devraient intervenir systématiquement, car l’excès de graisse au ventre semble le plus fortement associé au risque de mortalité prématurée.
Voir aussi l'article : Poisson : une consommation saine et éco-responsable
 |
 |
