Un peu de sport éloigne le burn out
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Pour prévenir le burn out, quatre heures d’activité physique par semaine s’avèrent très efficaces. A partir de deux heures, c’est déjà bénéfique.
Le syndrome d’épuisement professionnel, qui se manifeste par une dégradation physique, intellectuelle et émotionnelle, concerne une proportion croissante de travailleurs. Ce trouble peut conduire à des situations extrêmement préjudiciables. Pour l’individu, bien entendu, mais aussi pour l’entreprise, puisque l’organisation du travail risque d’être fortement perturbée. Une équipe de l’université de Haïfa (Israël) a conduit une étude de suivi, sur une période de neuf ans, qui a intégré quelque 1.700 employés en bonne santé (au départ), relevant des secteurs public et privé. Les participants ont régulièrement rempli des questionnaires sur leurs habitudes de vie et leurs conditions de travail, et ont été soumis à des visites médicales périodiques.
Une prise de conscience des employeurs
Le constat est éclairant. Il apparaît en effet que les cas de burn out (ainsi que de dépression) sont nettement plus élevés parmi les employés qui ne pratiquent pas d’activité physique régulière ; sachant que plus on fait du sport, mieux on se porte. A quel rythme ? A partir de deux heures par semaine, l’effet bénéfique sur le mental se fait sentir ; alors que le seuil idéal, selon cette étude, se situe à quatre heures hebdomadaires, ou davantage.
Le sport permet donc de combattre le stress professionnel ; et les auteurs recommandent aux employeurs d’intégrer ce paramètre dans leur gestion des ressources humaines, et d’encourager leurs salariés à entretenir leur condition physique. Les y encourager, mais aussi leur offrir les conditions pour qu’il puisse en être ainsi.
Ces travaux sont publiés dans le « Journal of Applied Psychology ».