Cœur et cerveau : l’effet protecteur du mariage
news Les personnes mariées, hommes et femmes, bénéficient d’un certain degré de protection contre la maladie cardiovasculaire et cérébrovasculaire.
L'association a déjà été évoquée. L’intérêt de cette étude britannique porte sur sa très large ampleur. Les chercheurs (Keele University) ont croisé les résultats d’une trentaine d’études réalisées à travers le monde (Etats-Unis, Japon, Europe…), regroupant au total quelque deux millions de personnes. La méta-analyse s’est attardée sur le lien entre le risque relatif de maladie et d’accident cardiovasculaire, cardiaque et cérébrovasculaire, selon que l’on soit marié, divorcé, veuf, ou jamais marié.
Que constate-t-on ?
• Par rapport aux personnes mariées, celles qui ne le sont pas (ou plus) s’exposent à un risque accru de 42% de présenter une maladie cardiovasculaire.
• L’augmentation du risque s’établit à 16% pour ce qui concerne la maladie cardiaque.
• Et de 55% quand on considère l’accident vasculaire cérébral (AVC).
• Le divorce est davantage associé à la maladie cardiaque, tant chez les femmes que chez les hommes, alors que le veuvage fragilise plutôt face à l’AVC.
• En cas d’infarctus du myocarde, le risque de décès est supérieur de 42% pour une personne vivant seule, par rapport à une personne mariée.
Les chercheurs indiquent : « Le statut marital semble influencer le risque cardiovasculaire et le pronostic en cas de maladie cardiovasculaire. Ces données suggèrent que le statut marital devrait être pris en considération lors de l’évaluation du risque cardiovasculaire », à l’instar d’autres facteurs (comme l’âge, l'excès de cholestérol, l'hypertension artérielle ou le tabagisme).
Voir aussi l'article : Divorce : quel est le meilleur âge pour se marier ?