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Comment se déroule la sédation palliative ?
dossier
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Sédation en soins palliatifs : progressivement et proportionnellement
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Benzodiazépines : le Midazolam
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Pas de morphine
- Une dose trop élevée de morphine plonge souvent le patient dans la somnolence mais ne lui fait pas toujours perdre connaissance.
- Une dose thérapeutique d’opiacés (soit une dose calculée sur base de la douleur ou de la sensation d’étouffement) ne raccourcit pas la vie, même quand elle est élevée.
- La morphine présente de graves effets secondaires.
La morphine n’est donc pas indiquée dans une sédation palliative mais on peut en donner au patient pour soulager la douleur, en combinaison avec des sédatifs.
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Mesures complémentaires
- La médication existante et une forme d’administration alternative (rectale ou parentérale) pour pouvoir la poursuivre ;
- L’arrêt de tous les soins médicaux et infirmiers qui ne sont pas strictement nécessaires ;
- La prévention de symptômes de sevrage (par exemple un patch de nicotine) ;
- L’adaptation de la hauteur du lit afin de faciliter les soins ;
- La pose d’une sonde urinaire (en cas de sédation profonde ou de rétention d’urine), dès que le patient est effectivement sous sédation ;
- Le traitement de la constipation ;
- Les soins aux plaies ;
- Le remplacement d’une stomie ;
- (la poursuite de) l’hygiène dentaire ;
- En cas de sifflements : coucher le patient sur le flanc ou administration de butylscopolamine.
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Source :
www.leif.be