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Famille et amis : les clés pour garder le moral

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L’isolement expose à des risques extrêmement importants de dégradation de la santé physique et mentale. Partager du temps avec les amis et la famille dresse une barrière contre la dépression.
Environ 11.000 personnes âgées de plus de 50 ans, suivies pendant une dizaine d’années : cette étude américaine (université de l’Oregon) ne manque pas d’envergure. Dans cette partie de l’analyse (bien d’autres paramètres ont été relevés), les chercheurs se sont plus particulièrement penchés sur le lien entre le risque de dépression et les contacts avec les proches, en termes de nature (directs, par téléphone, par e-mail…) et de fréquence (souvent, parfois, jamais...).
Premier élément : ceux qui passent le plus de temps – au moins trois fois par semaine - avec leur famille ou avec leurs amis s’exposent à un risque particulièrement faible de dépression. Deux : parmi les 50 – 70 ans, les contacts avec les amis s’avèrent les plus bénéfiques, alors que ceux avec la famille prennent le dessus au-delà de 70 ans. Evidemment, les uns n’excluent pas les autres : tous les moments passés avec les proches sont importants. Trois : les relations en face à face présentent, sur ce plan, un avantage notable par rapport aux contacts à distance (téléphone, e-mail…), qui ne sont pas sans intérêt, mais qui ne peuvent pas remplacer les interactions directes.
Le message : pour son propre bien comme pour celui de ses proches, il est fondamental de nourrir ces moments ensemble.